La quête du Graal.
L’intérêt de la quête du Graal réside dans sa finalité : trouver cet objet sacré pour le rapporter à son Roi. Il s’agit avant tout d’un chemin, d’une évolution Avec le mythe du Graal apparaît l'espoir de la rédemption ( le salut : le pardon des péchés ) et la croyance que le monde pourra être libéré du mal.
D’après les légendes, seule la personne ayant une âme commune à celle de Dieu se verra remettre le Graal, symbole de la perfection humaine. L'émergence de la Quête purement spirituelle du Graal prend peu à peu forme.
Le mythe du Graal apparaît d'abord comme une histoire celtique de vengeance sanguinaire et parfaitement païenne. Il évolue ensuite au fil du temps dans des récits successifs d'auteurs divers en passant de la féerie anecdotique à l'ésotérisme initiatique. Avec sa christianisation, il se spiritualise et se charge d'une révélation sacrée.
Merlin souligne deux points importants :
- Le jour de la quête du Graal sera le seul jour où tous les chevaliers de la Table Ronde seront réunis.
- Tous ces chevaliers partiront en quêtes du Graal, mais très peu en reviendront.
La Quête du Graal est une démarche spirituelle. Le Graal est un objet mystérieux, presque magique :
c'est un objet caché : personne ne l'a vu et il n'aura réellement accompli son rôle qu'après avoir été retrouvé ;
c'est un objet sacré aux pouvoirs puissants : seul un être pur pourra le trouver et en prendre possession.
Dans son Perceval ou le Conte du Graal, Chrétien de Troyes lance Perceval et Gauvain dans la quête du Graal et de la Lance qui Saigne. À une fête de la Pentecôte, le Graal apparaît aux chevaliers du roi Arthur réunis autour de la Table Ronde et les rassasie d’une nourriture surnaturelle. Ils jurent alors de partir en quête pour le retrouver.
Pour les alchimistes spiritualistes, leur quête était de pratiquer l'alchimie spirituelle ( contrepartie spirituelle de l'alchimie matérielle ) qui consistait à transformer ses défauts en leur qualité opposée c'est à dire en les sublimant ! Cette alchimie spirituelle est censée amener à la découverte de son propre Graal : La Sagesse, la Paix Profonde, et n'était-ce pas là le but réel des Chevaliers de la Table Ronde. Dans le mystère des Cathédrales, Fulcanelli, alchimiste et écrivain, donne du Graal une interprétation initiatique.
De nos jours, le thème de la quête du Graal tourne autour de la recherche de la vérité, des valeurs importantes. La quête du Graal représente un voyage intérieur. La quête du Graal permet donc, lorsqu'elle est réussie, d'entrer en relation avec ce vieil homme caché au fond de nous et qui est notre véritable personnalité. La quête du Graal représente le voyage symbolique à la découverte de l’Être réel. Les personnages liés à cette Quête en soi sont nombreux. Ils sont autant d'aspects de nous-mêmes.
«Visite l'intérieur de la terre et tu trouveras la pierre cachée. »
Peut-on vivre la quête du Graal à notre époque ? Perceval ouvre la voie du je suis, notre quête d'identité. Il est celui qui doit apprendre à mourir à lui-même pour renaître et retrouver cette sagesse ancestrale.
Le Graal a été aussi représenté par une corne d'abondance flottant dans les airs ou par une coupe entièrement faite d'émeraude : nous avons là une origine et un fond gnostique certains, chacun n’ignorant pas que l’émeraude, pierre de la Connaissance, symbolise ici le « troisième œil » qui est celui de la clairvoyance, perdue lors de la chute de l’esprit dans la matière.
C'est plutôt l'image d'un magnifique calice orné de pierres précieuses qui est parvenu jusqu'à nous. Il existe cette corne d'abondance, et dans la mythologie celtique, mais on trouve également dans cette mythologie le thème du chaudron magique. Ce chaudron est d un élément très important dans la mythologie celtique c’est le chaudron du Dagda, symbole de résurrection, d'abondance et de sécurité , mais aussi de souveraineté. Le Graal serait donc inspiré non pas du Calice de la Cène, mais du chaudron du Dagda, sorte de corne d’abondance celtique, puisque ce chaudron avait la capacité de nourrir tous ceux qui viendraient s’y servir.
Comme dans la mythologie celtique, le Graal prodigue de la nourriture en abondance.
Chez les grecs ce vaste représente la Matrice de la création.
Il est l'objet de la quête des Chevaliers de la Table Ronde. Seul un être pur pourra le trouver et en prendre possession. Plusieurs étymologies ont été proposées : le gallois « griol », l'occitan « gradal » . Le mot Graal est un nom commun qui vient du grec « krater » qui a donné le latin médiéval « gradalis » qui signifie « plat large et creux ». Ce mot vient lui-mêmeu bas latin « cratalis » qui signifie « vase ». Chez Chrétien de Troyes, le Graal ressemble plutôt à un plat assez large et creux proche d'une écuelle.
Le Graal est un objet mythique de la légende arthurienne, objet de la quête des chevaliers de la Table Ronde. À partir du XIII° siècle, Le Graal est la coupe qui a servi à l'eucharistie a recueilli le sang de Christ.
Les légendes inspirées par l’Évangile de Nicodème, Joseph d'Arimathie recueille dans le Saint Calice quelques gouttes du sang émanant de la plaie faite aux côtes de Jésus par la Sainte Lance. Selon ces légendes, un juif aurait dérobé le Saint Calice au Cénacle, puis l'aurait remis à Pilate. Certaines légendes ajoutent même que Pilate y aurait puisé l'eau avec laquelle il s'est lavé les mains.
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Nous ne désirons pas coopter de simples curieux mais des personnes se retrouvant dans notre idéal. Cet idéal chevaleresque est le plus intéressant parce qu'il est idéal. En ce XXI° siècle, cette chevalerie peut œuvrer, selon l'idéal chevaleresque ancestral.
"Chevalerie du ciel que je contemple, fais oraison pour ceux qui sont sur terre."
(DANTE, La Divine Comédie)
Homme,
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deux yeux pour percevoir, deux mains pour exécuter.
Ordre Souverain de Santa Ghjulia
